4 milliards de tonnes, c’est l’équivalent des émissions de CO2 générées par l’industrie textile (vêtement et chaussures) chaque année. Plus que l’impact des vols internationaux et du trafic maritime réunis…
Pourtant chaque année, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde, dont 4 millions de tonnes sont jetées chaque année rien qu’en Europe.
Tout ça, pour ne porter en moyenne que 40% de notre dressing !
La faute notamment à des marques immondes sur tous les plans (droits de l’homme, salaire, conditions de travail, exploitation d’enfants, matières toxiques…) telles que Shein, Primark ou encore le groupe Inditex.
Et oui un article à 7€ neuf ça donne envie ? Mais c’est en fait le prix de l’exploitation de jeunes filles qui transportent d’énormes balles de déchets de vêtements sur leur tête, payées 3 $/jour pour potentiellement mourir le cou brisé…
Tout a un prix, rien n’est jamais gratuit puisqu’il y a toujours quelqu’un qui paye derrière ça : la planète, ceux qui les fabriquent, ou encore les animaux exploités pour leur cuir, fourrure, laine, soie.
Pour triste exemple, l’effondrement du Rana Plaza le 24 avril 2013, usine textile au Bengladesh où sont notamment fabriqués les vêtements de la marque Zara, H&M, Tex et Mango et où 1134 personnes ont perdu la vie ce jour-là, et quelques 2500 personnes ont été blessées.
Et je pourrai vous faire des pages et des pages au sujet de l’impact négatif de la mode d’aujourd’hui sur l’environnement, les humains et les animaux, mais je préfère vous parler des solutions et de là où vous pouvez faire la différence pour ne plus contribuer à tout ça.
Alors la mode éthique késako ?
Déjà, il s’agit de commencer à se poser les questions Qui ? Quoi ? Comment ? Qui fabrique mon vêtement ? Avec quoi ? Dans quelles conditions ?
Regardez les étiquettes pour connaître les matières : par exemple du lin ou du coton bio vs du polyester, issu de l’industrie pétrolière. Quand on sait que la France est le premier producteur de lin au monde et qu’il s’agit de la fibre textile la plus écologique, pourquoi se priver ?
Faire attention à la provenance : éviter au maximum le Made in China, Pakistan ou encore Bengladesh où le salaire moyen y est le plus bas du monde, 0,32 cents $US/heure.
Préférez la seconde main avec des matières de qualité qui durent dans le temps et les marques éthiques utilisant des labels garantissant des conditions de travail décentes et une production respectueuse de l’environnement.
Si c’est déchiré, abîmé… réparez ! Au lieu de les jeter, apprenez à réparer vos vêtements pour allonger leur durée de vie. Par la même occasion, amusez-vous à les customiser pour les rendre uniques et les remettre au goût du jour si nécessaire. Pleins de tuto sont disponibles sur le net et pas mal d’ateliers de couture sympas existent localement.
Achetez moins, mais mieux. Parce qu’acheter de la fast fashion pour la revendre sur Vinted n’a rien de vertueux… L’envers du décor reste la surconsommation.
Choisir des coupes qui nous vont et des matières qualitatives au lieu de succomber à l’achat compulsif de pièces que l’on délaissera au bout de 6 mois.
Encore faut-il pour cela connaître les coupes, couleurs, imprimés, matières qui nous flattent le plus et délaisser nos préjugés sur la seconde main et les friperies.
Et… c’est là que j’interviens ! En vous accompagnant pas à pas vers de meilleures habitudes de consommation de la mode, en révélant vos atouts et en vous donnant les outils pour briller plus fort et sans culpabilité.
Le Conseil en image n’est pas réservé à une élite, il s’agit certes d’un investissement, mais les bénéfices surpassent largement le coût, surtout en allant sur une démarche plus responsable.
Pour en savoir plus, je vous invite à consulter mes offres et à lire les témoignages de personnes que j’ai pu accompagner telles que Manon ou encore Jeremy.
Sources :
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